Théophile Gautier

Textes composés par les étudiants
du cours ATELIER DE LECTURE ET ECRITURE CREATIVE,
inspirés par le poème 'Carmen' composé par Théophile Gautier

Jacqui

(Jacqui Lambie, sénatrice indépendante de Tasmanie)

Jacqui est petite - mais solide,
Ses cheveux marron plats et ternes,
Sa peau trahit un teint hybride ;
Les yeux perçants, au-dessus des cernes.

On ne dit pas qu’elle est belle,
Son visage si froid, si sévère ;
Mais, quelquefois, on voit chez elle,
Un beau sourire, radieux et clair.

Une sénatrice du Parlement,
Elle porte des fringues appropriées,
Quelquefois des coloris frappants
Soulignent sa forte personnalité.

La politicienne s’affranchit,
Ses collègues sont méfiants.
Elle change de parti, change d’avis,
Mais ils veulent son vote décidant.

Le Sénat vote sur le vaccin ;
Elle hurle stridente et catapulte

Face aux foutus politiciens,
Soyez des putains d’adultes !

Elle se tient debout, nerveuse,
Une suffragette, forte en gueule,
Ardente et franche défenseuse
Des causes opprimées, toute seule.

PAR ANGELA LOW
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Scotty de Marketing

ScoMo est fourbe – faux et sournois
Son sourire toujours trop présent
Lunettes cachant des yeux bourgeois ;
Sa peau pâle, le soleil cherchant.

Ses critiques disent qu’il est malin
Mais il mérite leur confiance
Un président l’appelle « copain »
Il poursuit tout avec constance.

Il peut éluder des questions,
Jouer le jeu, faire des faits faux
Avancer comme un papillon.
Aah, ses talents sont colossaux.

Et, en masquant ses rires vainqueurs,
Derrière de très grandes annonces,
Il sait séduire des électeurs
Et éviter de graves réponses.

Attirer sa tribu, son seul but,
Ses convictions contradictoires
Reflètent leurs espoirs : quelle vertu ;
Son chemin vers une grande victoire.

Machiavel est encore vivant,
En tant que vendeur enjôleur
Il suscite des peurs, les cultivant
Il continue à toute vapeur.

Et pense « Après moi le déluge ».

PAR EMMANUEL

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Gladys

Gladys est gentille - une femme aimable ;
Nous voyons un visage honnête ;
Ses yeux marron sont remarquables.
Sa vie est toujours très secrète.

Elle est dupée par son amant ;
Ce vieux copain est un escroc.
Donc c’est mieux qu’il soit absent ;
Mais pour elle, c’était un héros.

Ses parents sont arméniens,
Ils se battent pour la liberté.
Pour elle, ils restent en arrière-plan.
Elle se bat pour la pitié.

Une femme douce de cinquante ans,
Elle est la reine du verrouillage.
La vérité est dite aux gens ;
Une femme avec un entourage.

Là, chaque matin sur nos écrans
Des morts, des victimes sont inclus ;
Elle nous informe de son bilan
Et par les chiffres, elle est déçue.

Hygeia est à côté d’elle ;
Gladys est forte, un peu honteuse.
Oh, elle subit une perte cruelle.
Les gens lui souhaitent une vie heureuse.

PAR ANN B
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Elizabeth Barrett Browning

(en famille, son sobriquet était Ba)

Ba est malade - toujours malade ;
Sous la coupe puissante de son père.
Au lit, elle écrit une ballade,
Soutenue par sa gentille mère.

Elle règne sur frères et sœurs en nombre,
Son père fier de sa fille précoce,
Avant que l’œuvre sorte des ombres
Et remplit la cour de carrosses.

Les grands écrivains arrivent
Pour rencontrer une invalide pâle,
D’esprit fort, de taille maladive,
Pourtant une vedette mondiale.

Douée en prose et traduction
Actions permises dans son ère.
Mais son talent de séduction
Catapulte son père en colère.

Le grand amour commence d’une lettre,
« J’adore votre poésie, Madame ».
Robert Browning, a hâte de mettre
En scène un spectaculaire drame.

Son père est en colère, à mort.
Elle est malade, jamais maussade
Sa vie, avec un mari qui l’adore,
Inspire même Éros à une gambade.

PAR CARMEL MAGUIRE

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La veuve noire

Médusa est petite - sa taille voluptueuse
Avec son regard innocent
Elle possède une beauté curieuse :
Pommettes hautes, yeux bleus perçants.

Elle a l'air rusée, maléfique
Mais tous les hommes en sont captivés ;
Sa voix mélodieuse, magnifique ;
Sirène, créature enchantée.

C'est sûr, sa poitrine dilatée
Ses mains tordues par l'arthrite ;
Mais parmi cette laideur a éclaté
Une beauté rare dont elle profite.

Elle se maquille, avec habileté ;
Elle modifie la ligne de ses yeux.
Eyeliner, d'un coup appliqué,
Le résultat est fabuleux.

Elle attire ses victimes dans sa cage ;
Ses griffes couvertes de gants noirs,
Les utilisant à son avantage,
Ils s’y noient, sans aucun espoir.

C'est la veuve noire, le vainqueur,
Qui jaillit de ses mers profondes ;
Médusa, le grand prédateur
Avec son charisme qui abonde.

PAR AMANDA
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Ken

Ken est un vétérinaire gentil, roux et grand. 
Il soigne et guérit les animaux
Dans des pays si différents ;
Mais il déteste les gens faux.

Avec ses mains énormes, il fait
Des miracles sur toutes les bêtes ;
Il réduit leur souffrance, en vrai ;
Les gens l’adorent et le fêtent.

Mais il y a les jaloux, irrités
De son succès, qui lui donnent
Des cas difficiles pour le tester ;
Mais avec passion, il s’y adonne.

Malgré sa tendresse et sa patience
Envers les animaux si malades,
Il écoute les plaintes en silence.
Avant, il leur faisait une tirade.

Pour lui, la cruauté et la stupidité
Envers les animaux qu’il guérit
L’incitent à l’agressivité. 
Oh oui, ce sont des crimes maudits.

La plupart des clients le considèrent
Comme un bon géant gentil
Qui soigne les bêtes dans la misère
Comme la Déesse des animaux, Artemis.

PAR JAYNIE
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