Raymond Queneau

Textes composés par les étudiants
du cours ATELIER DE LECTURE ET ECRITURE CREATIVE,
inspirés par 'Exercices de style' de Raymond Queneau.

Prose parfaite

Le narrateur est assis dans un café près de Montmartre. Un couple arrive avec son vieux chien, un caniche. Ils sont très BCBG. La dame porte beaucoup de bijoux en or et en diamants. Ils semblent très amoureux, mais le type parle tout le temps sur son portable. Le chien est assis sous la table, en laisse. Quelquefois la dame lui parle comme à un bébé. L’homme commande une coupe de champagne et une bière.

Le quartier est très calme et paisible, il n’y a pas de circulation. Tout à un coup, ils entendent une forte sirène, c’est les sapeurs- pompiers, le chien saute de peur, au moment où le serveur arrive avec les boissons. Le chien et le serveur entrent en collision. Le plateau tombe, et il y a beaucoup de verre brisé, des aboiement et des jurons. C’est une catastrophe !!! Le couple part froissé.

Onomatopées

Dans un café, miam, miam slurp, slurp, un couple, bling bling arrive avec un chien wouaf, wouaf. Ils semblent très amoureux, smac, smac. La dame parle au chien, gouizi, gouizi. Le mec parle dring, dring, dring, dring, et commande des boissons, glou, glou. Le quartier est calme, chut les flâneurs tap, tap. Soudain Pin Pon PIN PON PIN PON, les pompiers. Le chien saute ahou, ahou le serveur et le chien entrent en collision, crash, bang, badaboum, les verres se cassent splash, gling, gling.
Un brouhaha éclate.

PAR ANN B

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Prophétique

C’est moi, l’oracle qui donne la parole de cette prophétie divine, ce message des dieux.

Au jour annoncé, au moment où la pleine lune glissera derrière un nuage et où les étoiles seront alignées à l’est, les signes se montreront favorables : un jeune homme au long cou montera dans un véhicule qui portera la sinueuse lettre S et là une altercation brève s’ensuivra, une dispute entre l’homme au cou squelettique qui portera un couvre-chef mou orné de rubans entrelacés et un être invisible, une discussion vive qui éclatera au moment où l’individu au chapeau prendra le seul siège apparemment inoccupé.

Méfie-toi du rendez-vous prédit entre l’homme querelleur et son camarade inconnu devant l’honorable Saint Lazare. Méfie-toi, je répète, du conseil de faire ajouter un rond d’ivoire végétal à l’échancrure du manteau. Méfie-toi, je répète à nouveau, de tout ce qui s’ensuivra…

Alphabétique

A l’heure d’Affluence, un type monte dans un Autobus : il Bondit dans le Bus Bondé. Cet homme au Cou long, Coiffé d’un Couvre-Chef se Dispute Désagréablement avec un Etranger. Celui-là, ce type, est une Espèce de Foutriquet qui porte des Ficelles autour de son chapeau et Fait un problème chaque Fois que des Gens descendent. Ce Garçon Grotesque à l’Haleine putride Heurte et Importune les autres passagers. C’est un vrai Imbécile, ce Jeune Jet-setter, qui saute, comme un Kangourou pratiquant le Karaté, vers une place Libre et s’y installe comme un Lâche Lézard. C’est Midi et la Machine roule Machinalement pendant que le Narrateur regarde Nonchalamment la Nature en pensant à l’Ouvroir de l’Oulipo.

Plus tard, il Perçoit la même Personne Qui s’est Querellée avec Quelqu’un dans le bus. Etait-ce avec Raymond Queneau ? se demande-il. Maintenant ce Quidam apparaît sur la cour de Rome en train de Rencontrer un ami devant la Station Saint-Lazare. Le Ton de cet ami est Triste : « Tu es Unique. Tu as le don d’Ubiquité. Je t’ai Vu dans un Véhicule Vide ce Week-end et tu buvais du Whiskey. Et je t’ai conseillé plus de X fois d’ajouter un bouton à ton échancrure pour cacher le Xanthome sur ta poitrine. Tu devrais manger du Yaourt et pratiquer le Yoga ». Les deux Zazous ont tourné au coin de la rue et ont disparu de ma vue. Bizarrement, ils avaient l’air assez Zen.

PAR ERIN GABRIELLE WHITE

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Lettre officielle

C’est avec grand plaisir que je vous relate l’histoire de mon expérience à table, savourant l’occasion d’être l’invité à cette soirée chez une famille très respectée et renommée, la famille Graff.

Un soir, je me trouvais assis à côté d’une femme aux allures excentriques et fascinantes, vêtue d’un pantalon, oserais-je dire, à la Georges Sand.

Le ton sophistiqué de cette soirée fut complément bouleversé par une vive altercation entre l’hôtesse et son fils, qui avait martelé la table du poing avec une telle violence, que le verre de cristal de ma voisine tomba, le vin rouge coula le long de la table, laissant une trace sinuouse sur la nappe, ce qui incita ma voisine à tirer son mouchoir de sa poche pour couvrir son visage afin d’émettre des toussements, mais non sans l’élégance qui lui appartenait et non sans le motif ultérieur de briser un silence embarrassé.

Je dois dire que cette disruption eut du succès et la soirée continua. L’histoire fut embellie quand j’eus l’occasion de remarquer cette femme deux heures plus tard à l’aéroport, où elle parlait avec une amie qui lui conseilla de plier son mouchoir en triangle et de le remettre dans la poche de sa veste, de façon à ce que le coin du haut dépasse.

Je vous prie Monsieur de clarifier ledit geste pour que je puisse bénéficier de vos conseils qui me paraissent toujours avisés à propos des codes vestimentaires.

Je suis dans l’expectative de votre réponse et je vous assure que je vous serai reconnaissante de votre sagesse.

L’arc-en-ciel

Un soir, je me trouvai à la table blanche, une invitation d’orée chez la famille Graff. Il y avait à côté de moi une femme aux allures excentriques en pantalon de toile grise. Tout d’un coup, une vive altercation orange éclata entre l’hôtesse jaune et son fils noir.

Le vin rouge s’écoula du verre d’argent de ma voisine qui tira son mouchoir pour couvrir son visage pourpre.

Plus tard, je la rencontrai à l’aéroport où son amie lui conseilla de plier son mouchoir vert en triangle et de le remplacer dans sa pochette indigo.

PAR AMANDA

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Passé simple

Ce fut un samedi matin en novembre. Je marchai jusqu’au marché du quartier. Il fut plein de monde. Les vendeuses remplirent les étalages. Il y eut de la musique de fond. A onze heures, la musique cessa. Le silence envahit l’espace puis j’entendis le son d’un seul bugle. J’inclinai la tête. Une vendeuse continua à parler et à arranger les fruits. Dès que le bugle cessa, les clients se reprirent à choisir leurs produits. Je fis les courses et je sortis.

Dans le parc en face, j’aperçus un rassemblement de personnes autour du cénotaphe. Derrière ces gens je remarquai un éléphant, une couverture sur le dos, des perles et des guirlandes autour du cou. Des hommes qui portèrent des turbans les menèrent et des femmes vêtues de saris les suivirent.

Alexandrin

Un beau samedi matin au marché à côté,
des clients circulaient dans les allées bondées,
ils s’arrêtèrent purement pour un moment devant
les produits frais, rangés, les légumes nourrissants.
J’entendis le patron d’une voix forte, claire, épaisse:
« Arrêtez à onze heures, il faut que le bruit cesse ».
Quelqu’un annonça l’heure, un bugle inattendu
me rappela soudain des soldats tous perdus.
Je baissai la tête lourde pour les soixante secondes,
Triste, je repris les courses après l’action profonde.
Je sortis et je vis dans le parc juste en face
des vieilles personnes, qui n’étaient pas en masse,
tout près du cénotaphe. Et, derrière ces gens,
je remarquai clairement un éléphant flagrant,
orné de guirlandes vives et de perles colorées,
des femmes tous en saris, des hommes enturbannés.

PAR KAREN BRYANT

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C’est-à-dire la Physique

Un autobus (c’est-à-dire un mobile) se déplace sur un repère cartésien (c’est-à-dire un système de coordonnées liées à un plan). Celui-ci est un référentiel galiléen (c’est-à-dire un cadre de référence inertiel). Le mobile (c’est-à-dire le corps en mouvement) a une motion rectiligne (c’est-à-dire qu’il est en train de suivre une trajectoire en ligne droite). Celui-là a une vitesse instantanée (c’est-à-dire la mesure de variation en distance durant un temps infinitésimal) qui peut être estimée selon l’équation v=8,4 ± kt.

Dans cet autobus une personne (c’est-à-dire un membre de l’espèce Homo sapiens) est en train d’émettre des ondes sonores (c’est-à-dire des vibrations périodiques de molécules d’air) dirigées vers une autre personne (c’est-à-dire un autre exemplaire d’Homo sapiens). Ces ondes (c’est-à-dire ces ondulations sinusoïdales) sont notamment tapageuses et en conséquence, elles ont une grande amplitude (c’est-à-dire une grande pression acoustique) qui mesure 84 décibels (c’est-à-dire le logarithme du niveau du son par rapport à un son imperceptible).

Après cette forte émission sonore (c’est-à-dire cette production de sons vocaux avec tous les moyens techniques inappropriés), la première personne (c’est-à-dire le membre de l’espèce Homo sapiens ci-dessus mentionné) se précipite vers un siège (c’est-à-dire la partie horizontale de cet objet sur laquelle on s’assied). On observe que ce mobile humain bruyant (c’est-à-dire le dit Homo sapiens criard) possède une accélération (c’est-à-dire la mesure de variation en vitesse durant un temps infinitésimal) de 0,84 mètre par seconde au carré.

PAR JOHN

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Analyse logique

Chiens.
Un parc.
Un parc pour les chiens. C’est le lieu.
Crépuscule.
Juste avant.
Juste avant le crépuscule. C’est le temps.
Enfant et chien.
Rencontre.
Une rencontre entre un enfant et un molosse. C’est l’action.
Chien de grande taille.
Poil court et lisse à la robe fauve.
Un très grand chien gambadant. Oreilles alertes et bouche ouverte. C’est le ‘personnage’ principal.
Gosse.
Une gosse. Avec un ballon
Une gosse. C’est le personnage second.
Moi.
Moi.
Moi. C’est le tiers personnage, narratrice.
Bousculée.
Bousculée.
Bousculée. C’est ce qui se fut passé.
Une gamine avec un ballon.
Une bête filante à toute allure.
Larmes. Cris. Gesticulations.
Un ballon éclaté. C’est le résultat.
Un espace vert.
Dix minutes plus tard.
Amis.
Chien et gamine.
Un gros coup de langue.
Un sourire. C’est la conclusion.
Conclusion logique.

Brévité

Molosse
Gosse
Ballon
Explosion
Réconciliation

PAR GLENDA BUTLER

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Recette – « Bureau surprise »

Ingrédients

Une fonctionnaire, courte, assez plaisante
Deux femmes inattendues, grandes, avec l’accent américain
Un collègue – préférablement un homme, mais on peut substituer une femme, si nécessaire
Une sonnette de téléphone, très fraiche
Une voix, sinistre et épicée

Préparation

D’abord, séparer la fonctionnaire des autres femmes. Battre les femmes restantes avec le collègue très rapidement à la fourchette dans un bol métallique, jusqu’ils forment une pâte épaisse. Incorporer doucement la femme courte avec une cuillère en bois.

Laisser le mélange pour quelques heures dans le frigo.

Juste avant de servir, ajouter la sonnette de téléphone, et verser une petite louche de voix épicée.

Bon appétit !

Horoscope - Bélier

A cause du flux cosmique tumultueux, il y aura peut-être une grande surprise au travail avec les visiteurs d’un pays étranger, particulièrement celles nées sous le signe de Gémeaux. Ne paniquez pas si votre proche collègue semble vous avoir oubliée momentanément – avec cet aspect de Saturne, tout va s’arranger quand la lune retournera dans son ascendant. Un avertissement : si le téléphone sonne chez vous très tard la nuit, écoutez le conseil de Neptune et ne le décrochez pas. Vous pourriez recevoir un choc extrêmement désagréable.

PAR URSULA

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Bruit

Il observait le bus bondé, plein à craquer, qui faisait un bruit de ferraille. Le contrôleur a sifflé et avec un vrombissement de moteur, un bruissement de freins et un crissement de pneus, le bus s’est arrêté. Les fenêtres tremblaient. Les gens à l’intérieur se sont télescopés puis ils ont poussé un gros soupir. Ils se sont mis à babiller, à papoter. Quelqu’un a cogné à la porte. Un jeune homme, buriné, bouche bée, a crissé son canard hebdomadaire, irrité par la balourdise d’un passager bruyant et maladroit. Avec un grattement de bottes, ce jeune homme au long cou de dindon et coiffé d’un bonnet, a atteint son but avec brio – une place libre.

Deux heures plus tard, le narrateur a remarqué ce même bonhomme devant la gare Saint-Lazare. Il a entendu les vociférations entre lui et un individu. Blablabla ! Ledit quidam bégayait et balbutiait que l’homme devrait faire remonter le bouton supérieur de son pardessus.

Brévité

Le bus
Le bonhomme
La bousculade
Le bouton

PAR ROSE CHENEY

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Prose parfaite

Il y a deux files d’attente au bureau de poste. Une jeune fille, très élégante, attend tranquillement. Un jeune homme, dépenaillé, porte un grand sac de couchage qu’il laisse tomber. Le sac touche la jambe de la jeune fille. Trente minutes plus tard, dans un bureau voisin, elle attend sur tour pour son entretien d’embauche.

Lettre officielle

J’ai l’honneur de vous informer des faits suivants que j’ai pu être le témoin aussi impartial qu’inquiet.

Ce jour même, aux environs de midi, je me trouvais au bureau de poste au rez-de-chaussée de notre bâtiment. Il y avait deux files de clients qui attendaient l’aide des deux employés de service. La plupart des gens attendait tranquillement mais un jeune homme, qui avait probablement vingt ans, plus ou moins, qui portait un sac de couchage énorme, ne pouvait pas rester immobile. Sans préavis, il a laissé tomber le sac au sol et une lanière frappe la jambe d’une jeune fille dans l’autre file. Cette fille, qui avait probablement vingt cinq ans, plus ou moins, était très bien habillée et, sans aucun doute, bien élevée. En ramassant son sac, le jeune homme, de visage rouge vif, est presque tombé au sol également. Il n’a pas fait des excuses auprès de la jeune fille et il est parti immédiatement.

J’ajouterai à ce bref récit cet addendum. Trente minutes plus tard, par hasard, j’ai rencontré encore une fois la jeune fille. Elle attendait parmi des candidats au département de Ressources humaines de notre bureau, quand, d’une voix forte, une autre candidate l’a averti qu’elle avait une maille filée, observable dans son bas. La jeune fille a commencé à pleurer et puis a disparu.

Etant données ces conditions, où une citoyenne de la République était mise dans l’embarras, j’ose vous demander si l’usage des caméras de surveillance et de technologie de reconnaissance faciale devraient être étendues aux bureaux de poste.

Dans l’attente de votre réponse, je vous assure, monsieur, de mes sentiments respectueux.

Une version Joycienne

Matin mou et demoiselle mignonne au bureau de poste sur la rive du Liffy où, cent et un ans plutôt, scène d’une tragédie et d’une autre approche tandis que l’héroïne attend tranquillement. Laid et nul, cou tout en longueur, cheveux broussailleux et une tache d’encre, bave de limaçon, un paysan, jeune et gauche, laisse voler de son sac épouvantable une flèche qui pique la jambe de cette belle Hélène et coupe la peau de ce poirier délicat, son boulot cherché compromis. Le scélérat s’échappe ! Où es-tu, Roi Agamemnon ? Vieux et malade d’Alzheimer ? O Paris ! C’est vrai, ce n’est pas votre ville. Dans les choeurs des anges, St Patrice s’occupe pleinement en pleurs des abus cléricaux des enfants, et en grinçant des dents à cause de Brexit. Une femme au secours, une femme qui a toujours aidé les Anglais chez-eux et dans l’empire, et qui porte le nom révéré de Laure Norder. Hélène avec Laure à ses côtés peut affronter l’avenir.

[Laid et nul, cou tout en longueur, cheveux broussailleux et une tache d’encre bave de limaçon, = un passage volé d’une traduction d’Ulysse]

PAR CARMEL MAGUIRE

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Gustatif

Un hippie vieillissant
avec une tresse et une boucle d’oreille,
buvant de l’eau de sa bouteille
se tenait dans la file d’attente
d’une pâtisserie bondée
pour prendre quelque chose de doux
une tourte ou tarte, des petits fours ?
Il a aperçu une tranche glacée.
Hélas la femme debout devant
a choisi ce morceau et l’a acheté.
Il ne restait qu’un croissant ennuyant.
C’est la volonté de Dieu, murmura-t-il
prenant une bouchée au dehors
où un chien l’a mordu à la cheville

Passé simple

Un hippie vieillissant au long nez, avec une tresse et une boucle d’oreille, se tenait dans la file d’attente d’une pâtisserie gaiment décorée en rose et bleu. Il avait déjà choisi son morceau de gâteau à acheter. Mais la femme devant lui dans la file le voulait aussi. Il contesta avec elle que ce morceau fût le sien car il l’avait vu en premier. La bataille fut gagnée, elle prit son trophée ; Il sortit pour manger un ennuyeux croissant à l’extérieur, et quand une dame passa avec un petit chien, il se pencha pour le tapoter, et le chien se retourna et le mordit à la cheville.

PAR MARGARITA

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Surprise

Je conduisais sur la route avec ébahissement ce matin. Il y avait moins de circulation que d’habitude. Quelle Surprise ! J’ai commencé à passer le feu vert mais j’étais obligée de m’arrêter quand le feu vert est passé au rouge au moment où je suis arrivé devant. Incroyable ! J’ai freiné fort ! J’ai arrêté et j’ai regardé avec admiration les deux femmes qui étaient sur le passage à piétons et qui portaient des robes magnifiques. La robe de l’une était rouge et celle de l’autre était brune. Comme elles étaient belles ! Je n’en croyais pas mes yeux ! Mais quel malheur, j’ai démarré ma voiture avant que le feu rouge ne passe au vert…. zut alors, j’ai freiné fort encore une fois. Oh la la ! Il ne n’a fallu qu’une fraction de seconde pour que le feu repasse au vert ! J’ai recommencé à conduire et, impressionnant, un coup de théâtre m’attendait. Quand j’ai tourné a droite, j’ai vu un jeune homme à vélo qui tenait une baguette !

Interrogation

– Où êtiez-vous ce matin ?
– Je conduisais sur la route sans aucun doute.
– Vous avez dit qu’il n’y a beaucoup de circulation ce matin ?
– Il est incontestable qu’il y avait moins de circulation que d’habitude.
– Vous ne vous êtes pas arrêté au feu rouge !
– Je me suis arrêté assurément au feu rouge et j’attendais indéniablement pendant que les piétons passent.
– Qu’avez vous remarqué de particulier ?
– Il y avait deux femmes qui étaient sur le passage à piétons et qui portaient des robes magnifiques. Il était évident que l’une des femmes portait une robe rouge et l’autre, indiscutablement, en portait une brun.
– Je pense que votre voiture a démarré avant que le feu rouge ne soit passé au vert !
– Je suis manifestement sûr que le feu rouge a passé au vert avant que je n’aie recommencé à conduire.
– Est-ce que vous avez vu un jeune homme à vélo ?
– Oui, quand j’ai tourné à droite, j’en ai vu un à vélo qui tenait une baguette.

PAR PH

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